Cloud computing, l’avenir du big data ?

En France, les entreprises sont encore minoritaires à vraiment utiliser le cloud computing et le big data, mais leur nombre ne cesse de croitre. S’il ne fait aucun doute que les entreprises ne pourront pas se passer du big data dans les années futures, le cloud computing se présente réellement comme une solution d’avenir pour le stockage des données.

Qu’est-ce que le cloud computing ?

Le cloud computing consiste à stocker et à exploiter ses données sur un serveur à distance. Il est déjà très présent aujourd’hui pour les particuliers via les fameux clouds qui permettent à chacun de stocker des photos et divers autres fichiers informatiques sur un stockage à distance.

Cette solution a l’avantage de ne pas encombrer le disque dur de notre PC ou la mémoire de notre smartphone, et elle permet d’accéder à ses fichiers depuis n’importe quel appareil équipé d’une connexion internet.

Les entreprises françaises sont encore majoritairement frileuses à utiliser le cloud computing sauf pour certaines fonctions comme le domaine internet. Pourtant, il présente de nombreux avantages qui en font naturellement une solution d’avenir :

  • Pas besoin d’investir dans du matériel pour créer son propre serveur
  • La maintenance est gérée par le fournisseur
  • Accès rapide aux données de l’entreprise et depuis n’importe quel endroit
  • Réduction de la consommation électrique de l’entreprise

Pour collecter, stocker et analyser de grandes quantités de données, le cloud computing se révèle clairement plus intéressant que le réseau local.

Il est alors aisé de comprendre que le big data qui s’impose progressivement à toutes les entreprises sous l’impulsion du numérique va lui-même favoriser le développement du cloud computing.

Quel est l’impact du cloud computing sur l’environnement ?

Alors que l’environnement prend une part de plus en plus importante dans nos sociétés, les entreprises vont devoir montrer l’exemple si elles ne veulent pas voir leur image se détériorer rapidement.

À ce titre, le cloud computing et le big data sont souvent décriés. Plus précisément, ce sont les data centers nécessaires à ces technologies qui sont sous le joug des critiques.

Ce sont eux qui regroupent les serveurs auxquels viennent se connecter les utilisateurs. Les data centers fonctionnent sans discontinuité entrainant une consommation électrique très élevée.

Beaucoup de chaleur…à récupérer

Ils génèrent en plus énormément de chaleur qui entraine un gaspillage énergétique et nécessite l’utilisation de climatisations pour refroidir les serveurs, augmentant encore plus la consommation d’électricité.

De ce fait, l’impact énergétique du big data et du cloud computing est mauvais. Toutefois, des évolutions qui sont déjà en cour dans certains data centers devraient permettre de réduire ces effets.

Ainsi, certains data centers ont délocalisé dans des régions nordiques afin de profiter d’un refroidissement naturel. De même, on trouve aussi des exemples de data centers qui récupèrent la chaleur produite afin de l’utiliser pour chauffer un bâtiment.

Précisons également que le cloud computing permet de mutualiser les serveurs et ainsi réduire les équipements personnels et donc la consommation de matériel et d’équipements.

De plus, même si c’est difficilement mesurable, il serait intéressant de connaître la consommation électrique d’un data serveur par rapport aux consommations cumulées de serveurs individuels.